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NOUVELLE BAISSE DES TAUX EN MARS 2016 ...

Publié le 17/03/2016

 

Déjà très bas, les taux des crédits immobiliers reculent encore. Ce qui relance à la fois les renégociations et les nouveaux emprunts, relève le courtier en crédit Meilleurtaux.com dans son 22e Observatoire des taux.

Après une pause en début d’année, les banques sont reparties à l’offensive depuis la mi-février dans la conquête de clients en matière de crédit immobilier. D’après les barèmes reçus par le courtier en crédit Meilleurtaux.com, les établissements financiers prêtent à des taux encore plus bas. En mars 2016, souligne le courtier dans son 22e Observatoire des taux, 75 % des banques [partenaires] proposent les meilleurs taux fixes sur vingt ans inférieurs à 2,10 %. Elles étaient « seulement » 21 % en mai 2015 et 3 % il y a un an. Et 52 % des barèmes se situent à un niveau de taux compris entre 1,90 % et 2,10 %. Mieux encore, 23 % des barème atteignent, toujours en termes de meilleur taux fixe à 20 ans, 1,70 %. « Cette glissade des taux est impressionnante, souligne Hervé Hatt, président de Meilleurtaux.com. Ce contexte ultra-favorable permet de nombreuses décotes sur l’ensemble des profils éligibles et qui ne sont pas seulement réservées aux excellents dossiers. C’est une véritable machine à refaire du pouvoir d’achat. » Ce constat corrobore la tendance baissière de l’ensemble du marché du crédit immobilier : en février, les taux de crédit ont reculé à 2.09 % en moyenne selon Crédit Logement CSA. 

Les crédits signés entre 2006 et 2014 sont concernés par la renégociation

Le crédit très bon marché actuel favorise les nouveaux crédits mais aussi la renégociation d’anciens crédits. « Même si on est loin du déluge de demandes de renégociations observé l’an dernier, commente Hervé Hatt, les demandes de renégociations redémarrent dans notre réseau avec près de 30 % des dossiers début mars ». C’est donc plus que jamais le moment de renégocier. Selon les estimations de la Banque de France, il resterait encore 90 milliards d'euros de crédits potentiellement renégociables dans les portefeuilles de prêts des banques, c’est-à-dire un peu plus de 10 % de l’encours total des crédits immobiliers en France. « Le niveau des taux est tellement faible actuellement, remarque Hervé Hatt, que même les crédits anciens, conclus il y a dix ans, peuvent avoir intérêt à être renégociés. Plus la durée de départ est longue et le montant élevé, et plus le gain sera élevé. » En pratique, d’après Meilleurtaux.com, les crédits ou emprunteurs concernés sont :

- ceux signés entre 2006 et 2014 inclus.

- les crédits avec un taux, hors assurance, supérieur à 3 %/3,20 %.

- les emprunteurs dans la première moitié de la période de remboursement de leur prêt.

- les emprunteurs qui ne comptent pas revendre dans les deux ans qui viennent.

- les crédits avec un capital restant dû supérieur à 70.000 euros.

- sont moins concernés les crédits sur des durées courtes, d’un montant inférieur à 120.000 euros et signés avant 2010.

Le courtier en crédit évoque un frein à la renégociation. Ainsi, dans l’hypothèse où la situation professionnelle de l’emprunteur s’est dégradée (perte d’emploi ou baisse de salaires par exemple) depuis la signature du prêt initiale, l’opération pourra être plus difficile à réaliser. Meilleurtaux.com n’aborde en revanche pas la question de l’assurance-emprunteur dans le cadre des renégociations. Or, dans ce cas, les conditions peuvent s’être également dégradées dans l’intervalle (vieillissement des emprunteurs, problèmes de santé...) et ce paramètre doit aussi être pris en compte.



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